Dans tout groupe d’individus, et notamment en entreprise, il existe des différences de points de vue, de comportements, de besoins. Il n’est pas rare de voir fleurir des conflits dès lors que la communication entre les protagonistes est orientée sur l’envie d’affirmer son autorité, son expertise, de juger l’autre ou de ne pas porter attention aux propos de son interlocuteur.
Je suis fascinée de constater comment une communication basée sur l’échange et l’empathie peut faire une réelle différence dans les situations de tensions ou de conflits. J’ai appris à utiliser la communication non violente (CNV), depuis quelques années. Aujourd’hui, je transmets ce modèle de communication aux clients que j’accompagne, et il s’avère très utile dans bien des contextes.
Par exemple, je constate souvent dans les entreprises, des incompréhensions, des rancoeurs, des frustrations qui conduisent à des tensions dans les relations. Et ce, à tous les niveaux de l’entreprise. Le problème est que ces tensions mobilisent beaucoup d’énergie, de temps, et font perdre en efficacité pour l’équipe et l’entreprise.
La communication non violente est un des outils efficaces pour permettre à chacun de faire preuve de plus d’empathie pour comprendre le point de vue de l’autre, et ne pas rester camper sur ses positions. Car souvent, l’origine d’un conflit est liée à un besoin non satisfait pour l’un des interlocuteurs.
L’une de mes missions est de permettre aux membres d’une équipe, d’apprendre à communiquer différemment, de s’écouter différemment et ainsi de réguler les relations entre les individus. C’est là une source réelle de bien-être en entreprise, mais aussi d’amélioration de la performance individuelle et collective.
Les personnes ayant testé ce mode de communication sont surprises des effets dans leurs relations avec leurs collègues, leur équipe ou leur hiérarchie. Cette manière de s’ouvrir dans un échange constructif a le pouvoir de régler des conflits ancrés depuis longtemps, d’apprendre à écouter ses propres besoins et ceux des autres et à les exprimer sans imposer une exigence. Il en résulte des relations de travail plus saines, sereines et une motivation à avancer ensemble.
Si le sujet vous intéresse, je vous recommande le livre “les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)” de Marshall Rosenberg. Vous pouvez également nous contacter pour avoir d’avantage d’informations sur ce sujet.