La notion d’intelligence analytique, mesurée par le QI, laisse progressivement une place plus grande à une autre forme d’intelligence, l’intelligence émotionnelle, mesurée par le QE. Des études ont montré que la réussite dans la vie, ne dépend du QI que pour 20%.
Bien que le sujet de l’intelligence émotionnelle soit aujourd’hui très répandu, il est encore peu intégré dans les entreprises. C’est pourtant ce type d’intelligence qui peut conduire les équipes à dépasser leurs capacités et à exceller dans leur domaine. Alors essayons de comprendre d’avantage le mécanisme de ce quotient émotionnel.
Tout d’abord, un point sur les émotions.
Si ce que nous ressentons est souvent attribué à notre coeur, ou notre inconscient, c’est d’abord dans le cerveau qu’il faut chercher l’origine des émotions. En effet, dans notre cerveau, le siège des émotions se situe au niveau de l’amygdale.
Il faut également prendre conscience que nous ne pouvons pas influencer ou contrôler nos émotions. Elles se manifestent de manière instantanée et nous donnent des indications pour passer à l’action.
Définition de l’intelligence émotionnelle
Il s’agit de la capacité à reconnaitre, comprendre et maitriser ses émotions et à composer avec ses émotions et celles des autres.
Les compétences pour réussir
Pour exceller dans son activité professionnelle, Daniel Goleman, psychologue américain, et auteur du célèbre livre « L’intelligence émotionnelle » relève plusieurs critères :
- les capacités cognitives
- l’expertise dans son domaine
- l’intelligence émotionnelle.
Il est donc important pour les dirigeants et les managers de savoir mettre en balance ces 3 critères et de ne pas s’arrêter aux deux premiers. Car c’est justement l’intelligence émotionnelle qui fera la différence entre un bon collaborateur avec des compétences « techniques » et un excellent collaborateur.
Quelles sont les compétences émotionnelles
Les compétences émotionnelles (qui sont au nombre de 25) se répartissent en 5 groupes :
- La conscience de soi : connaitre ses états intérieurs, ses préférences, ses ressources et ses intuitions
- La maitrise de soi : savoir gérer ses états intérieurs, ses impulsions, ses ressources.
- La motivation : les tendances émotionnelles qui nous aident à atteindre nos buts
- L’empathie : la conscience des sentiments, besoins, et des soucis d’autrui.
- Les aptitudes sociales : induire des réponses favorables chez les autres.
J’aurai l’occasion de revenir sur le contenu de ces différents groupes.
Je vous souhaite une bonne journée.
Valérie