Dans un article précédent (voici le lien), je vous ai présenté les deux états d’esprit mis en évidence par Carole Dweck, professeur en psychologie américaine, et les avantages de l’état d’esprit de développement.
Il me parait intéressant de s’attarder sur les moyens permettant de cultiver cet état d’esprit.
1/ Tout d’abord, prendre confiance en ses capacités.
Il s’agit non seulement de renforcer son estime de soi, mais surtout d’affirmer que « je peux développer mes capacités » « je peux m’améliorer, apprendre et trouver des solutions ».
Cette conviction fondamentale vous permet d’évoluer. Elle est le socle pour se développer dans sa vie professionnelle comme personnelle. Une meilleure confiance en soi permet de lever les doutes sur ses choix et d’aller de l’avant, d’oser faire des choses nouvelles.
2/ Travailler sur ses croyances
Chacun de nous s’est construit à partir de ses croyances, issues de notre éducation, de notre environnement social, scolaire, amical, professionnel….
Certaines croyances sont très bénéfiques au développement et au bien-être, pour ne pas dire, à la réussite.
Mais d’autres croyances, au contraire, nous limitent dans nos actions et nous enferment dans une façon de pensée qui limite notre vision de l’avenir.
Lorsqu’une croyance limitantes vous empêche d’évoluer, il est nécessaire de travailler sur soi pour la dépasser, la remettre en question. Vos capacités actuelles ne sont pas figées, et ne présument en rien de ce que vous serez capables de réaliser dans le futur.
Ces croyances limitantes sont parfois difficiles à repérer, et un travail de développement personnel peut s’avérer très utile.
3/ Trouver ce qui vous motive
Le bonheur n’est rien d’autre que la capacité à atteindre les objectifs qu’on s’est fixé. Il est parfois difficile de savoir ce qui nous donne envie de nous dépasser. Alors il me semble essentiel de s’intéresser à différents sujets, de lire, de s’ouvrir, de rencontrer des personnes très différentes.
C’est à mon sens, le meilleur moyen de découvrir ce qui vous enthousiasme réellement, et ce qui vous donne envie de vous lever le matin pour aller déplacer des montagnes.
C’est le moteur qui vous permet de sortir de votre zone de confort, et d’apprendre des choses nouvelles, pour développer vos capacités.
4/ Envisager les erreurs autrement
La culture française considère l’échec comme la fin de quelque chose, comme un signe de faiblesse… La culture anglo-saxonne, elle, envisage les situations d’échec de manière très différente : nos erreurs sont là pour nous apprendre quelque chose. Elles nous permettent d’analyser ce qui s’est passé, de comprendre ce qui nous a manqué pour réussir, et de trouver les solutions pour que la situation évolue et que le résultat s’améliore.
Je suis persuadée (et l’expérience me l’a prouvé plus d’une fois) qu’en adoptant cette façon de penser sur les échecs, la plupart des individus traversent les épreuves inévitables de la vie, de manière moins pesante, et se sentent prêts plus rapidement à rebondir.
Il faut bien sur, un temps pour accueillir la non atteinte de notre objectif, un temps aussi pour l’accepter sincèrement et le comprendre. Vient ensuite le temps de relancer la machine pour avancer en apprenant toujours et encore.
Je vous souhaite une très belle journée.